Odile : "Je crois fortement en la démocratie participative, la citoyenneté et le pouvoir d’agir"

Odile : "Je crois fortement en la démocratie participative, la citoyenneté et le pouvoir d’agir"


Témoignage d’Odile, membre du Conseil de développement depuis 2018 :
J’ai 44 ans. Je suis originaire du Pas de Calais et je suis arrivée à Lille comme étudiante. Je suis assistante sociale depuis 15 ans au département du Nord. J’ai d’abord travaillé sur Tourcoing-Roubaix et désormais à Lille, sur deux quartiers. Depuis 4 ans, je suis aussi référente pour les jeunes entre 18 et 21 ans, qui ont connu un parcours d’aide sociale à l’enfance.

J’ai connu le Conseil de développement par le biais du site internet de la MEL. Après avoir lu l’article, j’ai proposé ma candidature en 2018. Je crois fortement en la démocratie participative, la citoyenneté et le pouvoir d’agir. Chacun peut apporter une pierre à l’édifice.

Depuis mon entrée au Conseil de développement, je participe à la rédaction des contributions et avis au sein des groupes de travail qui les préparent. Cette année, je participe à deux groupes, un « Jeunesse » et un « Culture », j’essaie d’y apporter mon expérience, mais aussi celles des personnes que je peux rencontrer dans mon travail. Dans les groupes, chacun peut apporter sa vision, son expérience et ses questionnements. Je trouve cela vraiment enrichissant de rencontrer des personnes avec des profils différents. Nous sommes là avec un dénominateur commun : apporter des idées constructives et concrètes pouvant être pertinentes dans les politiques menées par la MEL, qui seront retenues ou non. J’ai le sentiment d’être utile et entendue.
J’ai bien conscience que les idées émises ne sont pas forcément retenues, mais participer est déjà une première étape. Je dis souvent à mon entourage ou les gens que j’accompagne quand ils sont mécontents, sur quoi pouvez-vous agir ? Avec ma participation au Conseil de développement, avec humilité et à mon échelle, j’ai le sentiment d’agir. J’ai le sentiment à mon échelle de participer aux politiques locales. Sur un plan plus personnel, le Conseil de développement m’a apporté au fur et à mesure une plus grande assurance, j’ai plus de facilité à proposer mes idées, je suis moins dans la retenue.

Bien sûr, il faut que je jongle avec mes emplois du temps professionnel et les impondérables. Mais, j’avais conscience qu’être membre demande une implication, si on souhaite participer aux contributions. Je peux compter sur mon entourage personnel et professionnel pour m’aider. Au Conseil de développement, on peut se réunir sur les temps de midi ou en début de soirée. Le fonctionnement du Conseil de développement est assez souple et s’adapte à nos réalités de vie.

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