Témoignage de Thierry, membre du Conseil de développement depuis 2018 :

Thierry, 61 ans, j’habite à Villeneuve d’Ascq, dans le quartier de Flers Bourg, où j’ai commencé ma carrière professionnelle en tant qu’ingénieur commercial chez Hewlet Packard, après des études scientifiques durant lesquelles j’habitais Lille. En 2007, afin de concrétiser une volonté de m’investir dans le Développement Durable, j’ai acheté une entreprise de matériels d’espaces verts (50 salariés 10 M€ de CA) que j’ai revendue en 2017. J’ai alors créé une SARL, Alexso, « Engineering for nature » que je possède toujours. De 2019 à 2022, j’ai été chargé de mission économie circulaire et innovation au sein du service développement économique de la Communauté de Communes de la Pévèle Carembault.

J’ai connu le Conseil de développement de la MEL au travers du Conseil de quartier Flers Bourg Château de Villeneuve d’Ascq. J’y ai vu en 2018 un prolongement de mon implication dans la démocratie participative. Je n’ai pas d’intérêts idéologiques ou économiques à exprimer au sein du conseil de développement de la MEL, mais j’ai deux sujets de préoccupation qui sont l’artificialisation des sols et la pollution de l’air : je m’investis donc à accroitre la place de la nature en ville ainsi que la qualité de l’air, sachant que ces deux éléments sont liés. Mon rôle au sein du Conseil de développement consiste à participer à différentes réunions de groupes de travail (Plan Climat, habitat, agriculture et alimentation, jeunesse, culture). Ayant une nature plutôt extravertie, je donne mon point de vue sur différents sujets en me basant sur mon vécu, mon parcours et mes connaissances. Je crois dans la démarche scientifique qui ne s’oppose pas aux émotions ou au cœur, mais au sectarisme, aux idéologies, ou encore au sophisme.

Je trouve un grand intérêt à rencontrer ou découvrir de nouvelles personnes, organismes ou expériences, par exemple : le Président de l’INRAE en Hauts de France, l’Institut Pasteur de Lille, le Green Art, des expériences de sécurité sociale alimentaire, etc. J’ai moi-même fait découvrir la Ferme d’en haut à Villeneuve d’Ascq aux membres du groupe de travail Culture.

Je pense que notre mission au sein du Conseil de développement n’est pas de décider à la place des élus, mais de leur donner des éléments de réflexion leur permettant de décider et d’utiliser au mieux l’argent de nos impôts dans les domaines de compétences qui leur ont été confiés par la loi NOTRe.

Le Conseil de développement de la MEL bénéficie maintenant d’une équipe d’appui professionnelle qui gère, notamment, le suivi, les comptes rendus, les agendas, les relations avec les intervenants, revue de presse … Ce qui fait que le temps consacré pour les membres est très limité : deux heures par semaines : entre midi et 14 h ou entre 18h et 20h. C’est tout à fait compatible avec une vie professionnelle et sans sacrifier sa vie de famille ! Je pense que toute personne attachée au modèle démocratique libéral et européen a sa place au sein du conseil de développement.