PHILIPPE : "Etre membre du Conseil de développement, c'est garder humilité et ouverture d'esprit".

PHILIPPE : "Etre membre du Conseil de développement, c'est garder humilité et ouverture d'esprit".


Témoignage de Philippe, membre du Conseil de développement depuis 2018 :

Je me prénomme Philippe, en âge d'avoir assez donné au travail salarié pour profiter du temps qui passe ! Dunkerquois d’origine, je réside désormais à Lambersart, après des études à Lille et diverses expériences professionnelles dans le sud du département, à Angers et en Picardie. J'ai fait ma carrière essentiellement dans la vente, dans l'industrie pharmaceutique et suite aux fusions/acquisitions, dans l'accompagnement de cadres et demandeurs d'emploi diplômés. J'ai vu durant ces années la diversité des territoires et des populations, mais avec des questionnements qui se recoupaient.
Mon premier Conseil de développement, je l'ai connu à Château Thierry en 2013 par mon travail. En 2015, j’ai participé à la constitution du Conseil de développement de Saint Quentin. En 2017, je déménage, j’arrive dans la métropole et en 2018, je candidate pour intégrer le Conseil de Développement de la MEL, parce que j'ai connu Lille et la vie étudiante, les années sombres des destructions industrielles et ce nouveau souffle qui anime la Métropole Européenne. J'ai voulu apporter ma p'tite goutte personnelle dans la réflexion qui se fait, pour faire avancer les interrogations des élus métropolitains.
Depuis 2018, j'ai participé à différents groupes de travail sur l'économie circulaire, une métropole en résilience, la mobilité, la gouvernance, l'avenir numérique et la jeunesse dans la métropole. Ce sont des sujets qui peuvent sembler très théoriques, mais qui, au fond, nous touchent très directement. Chaque sujet nous interroge personnellement sur nos pratiques quotidiennes. En tant que citoyen qui habite cette métropole, comment vivons-nous le problème posé ? Je donne mon avis : à prendre ou à laisser, mais c'est fait ! Si le Conseil de développement peut avoir quelque effet sur la vie métropolitaine, prenons l'occasion de participer et d'user de notre pouvoir si modeste soit-il. Il y a moi en tant qu'individu, mais il est aussi important d'avoir un regard un peu plus excentré. Etre membre du Conseil de développement, c'est garder humilité et ouverture d'esprit. On donne son avis, mais on ne sera peut-être qu'un mot ou une ligne dans une contribution finale. Mais qui sait l'importance et les conséquences de ces quelques mots ? L'individuel et le collectif au service des habitants de la Métropole. Est-ce que cela sera entendu ? L'important c'est d'avoir apporté un élément de réponse, qui quelque part permettra d'influencer le décideur, de rien à beaucoup, dans la décision qu'il prendra : Chacun sa part !
Ma participation au Conseil de développement m’a aussi permis des échanges plus constructifs avec des personnes (la famille, les amis, les voisins) sur la métropole, dans le département, mais aussi dans d'autres régions qui se demandent ce qui peut bien nous retenir pour vivre dans ce "Nord" ! Participer aux ateliers et autres rencontres avec le conseil de développement, c'est s'ouvrir aux autres, à la diversité des opinions et des situations. C'est découvrir la richesse du territoire et surtout la richesse des individus (femmes et hommes) qui la composent. C'est se donner un peu d'oxygène dans un monde qui parfois nous ferait suffoquer. Alors participer au Conseil de développement c'est apporter sa pierre, non pour construire des barrières, mais au contraire un habitat durable et soutenable pour les personnes qui vivent dans et autour de la Métropole Européenne de Lille.

Parole à